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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque

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16 juillet 2012

Des envies

     En ce moment, je fourmille d'idées, d'envies, de rêves... mais rien. Un manque profond de motivation m'empêche de passer à l'action (ce qui explique l'abandon de ce blog). Je suis là, j'ai envie d'écrire, de me remettre à la musique, de... de... De faire plein de choses mais au moment de sauter le pas, rien. Le fait que mon appart me crée des problèmes bouffe un peu de ma motivation. Le fait que je n'ai pas encore retrouvé toute ma santé aussi. Sans compter que je n'ai toujours pas trouvé de boulot. Et puis, il y a également le fait que je me cherche des excuses pour ne pas faire ce dont j'ai envie.
     Pourtant, je ne reste pas dans mon appart toute la journée. J'ai retrouvé une vie sociale à peu près normale. Il y a même des périodes pendant lesquelles je ne rentre chez moi que pour dormir et le reste du temps je suis à droite à gauche.
     Je ne comprends pas ce qui m'arrive.

Pourquoi j'ai si peu envie de passer à l'action alors que j'ai autant d'envies ?

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8 juin 2012

De l'avoir fait

Pour ce retour partiel, je vais tenter d'être totalement honnête avec vous, mais ça ne sera pas facile, parce que je ne suis pas vraiment fière de ce que j'ai fait. Autant lâcher le morceau dès le début : j'ai regardé la vidéo de celui qu'ils ont appelé "le dépeceur de Montréal". Alors avant de commencer : les curieux, ne comptez pas sur moi pour vous donner un lien ou des indices pour la trouver. Je ne sais pas si on devrait la supprimer totalement d'Internet (bien que le fait que des enfants tombent dessus me déplaît beaucoup), mais en tout cas, je n'ai pas envie d'inciter ou d'aider au visionnage de cette vidéo.

Ceci étant dit. J'ai un constat à faire sur cette vidéo (ne vous inquiétez pas, je ne dirai pas plus que ce qui a pu traîner çà et là) : je n'ai pas vraiment été choquée. Je ne la trouve pas anodine ou même marrante (certains passage comme celui où il sort couteau et fourchette -où j'ai dû mettre "pause" afin de me préparer à ce que j'allais voir - sont plutôt durs), je n'ai pas été choquée. Marquée à vie, ça je le suis. Certaines images me poursuivent encore quand je vois quelque chose qui me refait penser à des passages. Je ne nie pas que certaines personnes puissent être choquées, mais je ne l'ai pas été.
La vidéo est ignoble, à ne pas mettre entre toutes les mains, mais je m'attendais à bien pire en fait. On n'y voit pas la mise à mort, ni même le démembrement à proprement parler. La dégradation n'est pas faite à un homme mais à un corps et c'est là que pour moi le choc a été atténué. Il faut dire que j'ai un rapport à la mort très particulier.
Pour moi, cet homme est vraiment atteint mais ce n'est pas un sadique. Je ne sais pas s'il a fait tout ça pour rechercher le "buzz" (mais quand il envoie certains membres à différentes personnes, on peut être amenés à le croire), mais pour moi, il n'est pas fou, ni le type même du monstre (je ne l'excuse pas et ne le trouve pas pour autant sympathique). Désolée si vous n'êtes pas d'accord, mais si je m'en tiens à la vidéo, pour moi, c'est un corps qu'il a profané (même si la tâche de sang sur le matelas, laisse penser que pour le tuer il lui a sectionné la carotide).

Et pour que vous ne pensiez pas que je suis sans-coeur ou quelque chose dans le genre, voici ce qui m'a fait vraiment frémir et que me fait encore frémir (et pourtant, on ne voit rien, ni sur la vidéo, ni sur les photos). Je trouve ça horrible, cruel... Même s'il était effectivement sous l'emprise d'un psychotique, c'est... J'en frémis encore !

Désolée, je tenterai de poster quelque chose de... plus joyeux prochainement.


N.B : À ceux qui se demandent si j'ai eu autant de mal à regarder la vidéo, pourquoi j'ai tout de même persévéré, je dois dire que... je ne sais pas. Peut-être une curiosité morbide. Peut-être ce désamour pour les choses inachevées. Peut-être un peu de tout ça. Peut-être rien de tout ça. Je n'en sais rien du tout. Je l'ai regardée. Simplement. Jusqu'au bout. Malgré les nombreuses "pauses". Et je vous déconseille fortement d'en faire de même. Ne serait-ce que pour les images qui reviennent sans prévenir les jours qui suivent.

26 avril 2012

D'une rencontre

     Il y a près d'un an, après un séjour à la Capitale, j'attendais mon train pour retourner à NewCity au chaud dans la salle d'attente de la gare. À un moment, une fille est entrée. Elle était habillée comme une poupée avec des tons rose pastel et blanc. Ses cheveux étaient également roses pastel, elle avait de grandes chaussettes blanches. Un peu comme dans un manga. De mémoire, elle n'avait pas de percings ni de tatouages apparents mais avait deux gros choux telle SailorMoon. Et dans son grand sac, elle avait une poupée.
     Vous vous en douterez, à son entrée, elle a attiré l'attention. Si bien que certains ont commencé à la prendre en photo. Je me souviens en particulier d'une fille qui est venue du fond de la salle pour la photographier, un sourire aux lèvres.
     Ce que tout ces gens, qui faisaient pourtant particulièrement attention à elle, n'ont pas remarqué, c'est l'expression de son visage. J'y ai lu de la tristesse. Beaucoup de tristesse face à la manière dont ces gens la traitaient. Certains étaient tellement irrespectueux qu'ils ne lui demandaient même pas sa permission pour la prendre en photo, alors que certains ont dû mettre sa photo sur le net avec force de commentaires déplacés. Elle, pas tellement d'accord n'avait guère le choix. Si elle se rebellait, elle ne ferait que s'afficher et les autres la traiteraient encore plus comme une bête de foire. Et puis, elle doit tellement avoir l'habitude que les gens s'amusent de son style qu'elle opte pour l'ignorance.

     Comme je juge ces gens, je dois être totalement honnête : oui, moi aussi j'aurais aimé la prendre en photo pas pour me moquer, mais parce qu'aujourd'hui, mes souvenirs sont bien moins précis et une photo m'aurait permis de pallier cela. Mais quand j'ai vu tout ces gens et surtout sa tristesse, je n'ai pas osé lui demander. J'aurais aussi beaucoup aimé parler avec elle, mais je n'ai pas plus osé. Peut-être que ça lui aurait fait plaisir d'avoir une discussion normale avec quelqu'un, de se dire qu'elle n'était pas entourée de cons, mais j'ai eu peur de l'embêter. Elle était tellement le centre de toutes les attentions que je n'ai pas osé lui faire remarqué que moi aussi je l'avais remarquée même si le contraire eu été étonnant et que ce n'était pas négatif. Bref, je n'ai pas osé, et aujourd'hui, près d'un an après, je regrette encore. J'aurais aimé savoir qui elle était, ce qu'elle faisait, ce qu'elle cherchait à exprimer... tant de choses ! Je crois que je ne la reverrai jamais et ça m'attriste.
     Les gens sont cons, ce n'est pas nouveau, je le sais, mais sa tristesse, l'expression de son visage, ses yeux m'ont touchée. Profondément.

Si seulement j'étais allée lui parler...

24 avril 2012

D'une couleur

     Il y a quelques années, quand j'ai annoncé à un cousin éloigné de Père que je partais en Métropole pour faire mes études, il m'a mise en garde. Il m'a dit de faire attention au racisme, qu'en gros, j'en souffrirai, que c'était inévitable. Je ne sais plus si je l'avais répété à Mère ou si elle était là à ce moment, mais elle lui a donné raison.

     Je vous l'ai déjà dit, je ne souhaite pas vivre en me disant que tout ce qui m'arrive est simplement dû à ma couleur de peau. Je parais peut-être naïve, mais tant que j'en ai pas la certitude, je préfère ne pas mettre en cause ma couleur de peau. Tout ceux que je rencontre ne sont pas forcément cons. Si bien que contrairement à ce qui m'a été annoncé, il est très rare que je me sente victime de racisme. Peut-être le suis-je plus souvent que je ne le pense, mais je ne vois pas ce que ça m'apporterait de plus de le savoir ? Certains se rassurent ainsi et ne se remettent jamais en question alors que je ne pense pas que ça soit la meilleure manière de vivre.

     Comme nos opinions divergent sur le sujet avec Mère, il arrive que parfois elle commente ce que je lui raconte en accusant certaines personnes de racisme. Elle n'est pas du genre à se victimiser, mais disons que son expérience personnelle de la Métropole, il y a quelques décades, lui fait voir la vie d'une certaine manière.
     Dernièrement, c'est arrivé de nouveau. Mais là, ça m'a plus agaçée que d'habitude (bien que je ne le lui ai pas plus fait remarqué que d'habitude) parce qu'en l'occurence, c'était totalement faux et la suite de l'histoire le prouvait largement. Mais pourtant, sur une petite réaction que je lui ai reportée, elle a accusé la personne dont je lui parlais de racisme. L'histoire n'était pas finie, mais pour elle c'était logique que la réaction de la personne était motivée par son racisme latent.
     Je sais que son expérience est différente (bien que je ne la connaisse pas vraiment, au fond), mais je supporte de moins en moins son jugement hâtif. Même si les personnes incriminées ne sont pas forcément mes amies, ça m'énerve vraiment qu'elle accuse les gens d'accorder autant d'importance à ma couleur de peau. Chercher le racisme, c'est comme chercher le nombre 23 : c'est le trouver. Tout le temps. Toujours. Ne pas le chercher ne veut pas forcément dire ne pas le trouver, mais j'ai dans l'idée qu'on est plus près de la vérité. Et puis après tout, les gens n'ont-ils pas le droit au bénéfice du doute ? Par exemple, si demain vous veniez à me faire une réflexion (parce que vous me trouvez stupide, par exemple), elle pourrait apparenter cela à du racisme sans le contexte, alors que ce n'est pas le cas. Elle ne sait pas mais elle juge.

... Euh, dites... vous n'êtes pas racistes au moins ? ;-)

22 avril 2012

De trouver mieux

     Pour aujourd'hui, je voulais vous trouver une vidéo humouristique sur les Présidentielles ou au moins sur la politique, mais rien de concluant. Du coup, j'ai changé totalement d'idée. La vidéo d'aujourd'hui ne parle pas de politique et n'est pas drôle. Mais elle est belle. J'ignore si l'histoire est vraie, mais j'ai envie de me contenter de la trouver belle.

     Bon, je ne suis pas sûre que tout le monde ait saisi de quoi il s'agissait, alors petites explications. Nachu Bhatnagar est atteint d'un cancer en phase terminale. Les médecins lui ont dit qu'il ne passerait certainement pas le mois de juin, or le prochain livre de son auteur préféré The War That Came Early de Harry Turtledove sortira en juillet. Son ami a donc contacté l'auteur, lui a expliqué l'histoire et lui a demandé s'il ne pouvait pas lui envoyé une copie du livre. Ce qu'il a fait. Il lui a même donné son numéro de téléphone pour que Nachu l'appelle. Je vous avais dit que l'histoire était belle.

Bon dimanche mais surtout VOTEZ !

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16 avril 2012

De plaire

     C'est toujours avec un grand étonnement que je constate comment certaines personnes s'attachent à moi. Dans la vie, on est souvent amenés à rencontrer des personnes, dans des contextes différents. Et parfois, des personnes s'attachent à... ma personne. Je n'ai absolument pas confiance en moi. Et encore moins quand je rencontre des gens pour la première fois. J'ai toujours peur de faire mauvaise impression, de saouler les gens. C'est pourquoi, mon étonnement est à son paraxysme quand quelqu'un développe cet attachement quand je suis 100% naturelle.
     Mon manque de confiance en moi explique d'ailleurs que j'ai pratiquement supplié une de mes amies (avec laquelle l'amitié était d'ailleurs née très rapidement) d'arrêter de me présenter ainsi "Je te présente RosY, elle est super intelligente". Même en ayant plus confiance en soi que moi, ça met une certaine pression. Le truc, c'est que même si on a me même niveau d'étude, elle est littéraire et moi, scientifique, donc mes études l'impressionnent... alors que les siennes m'impressionnent ;)
     Pour en revenir au sujet, ce week-end, j'ai rencontré une fille pour la deuxième fois. On a passé toute la journée ensemble ou presque. Elle est très sympathique, j'ai donc accroché avec elle (c'est un minimum pour passer la journée avec quelqu'un, même si on n'est pas seuls). Mais quand on s'est quittées en début de soirée, j'ai été extrêmement étonnée. Elle ne m'a pas fait une bise simple, mais une bise chaleureuse, bruyante. Une bise que me fait ma tante quand elle me revoit après plus de 6 mois. Une bise dont la spontanéité est, selon moi, difficile (et surtout inutile) à feindre. Surtout qu'après, elle m'a remerciée pour la journée passée.
     Vous méprenez pas, ça m'a fait plaisir. Et même extrêmement plaisir. Mais en gros, j'étais sur le cul qu'elle m'ait autant appréciée. Surtout que pour le coup, j'ai été extrêmement naturelle.

Et oui Rosy, tu peux plaire.

8 avril 2012

De draguer

     Pour un bref retour (et en retard, en plus), une petite vidéo humouristique qui présente une nouvelle technique de drague : l'honnêteté bilatérale.


Upstairs par shawnwines

     Bon, dans la vidéo, la fille passe un peu pour une vénale, mais ça compense car le gars passe pour un mec en manque... Ah ben non, ça c'est normal pour un mec. En tout cas l'honnêteté a l'air de leur réussir.

Bonne fin de dimanche de Pâques

31 mars 2012

De craindre les amalgames possibles

     Il y a quelques temps, pour un déplacement, j'ai dû prendre le train. Comme d'habitude, je me suis placée en tête de train, à la première place (je sais, en cas de collision, je survis pas) pour éviter la foule sur le quai à la sortie car pour moi, c'est compliqué de marcher juste devant les gens, je ne contrôle pas assez bien mon pied.
     Cette fois-ci, j'ai assisté à une scène hallucinante. Peu après le départ, comme d'habitude, les trois contrôleurs sont montés à la tête du train, ont salué le chauffeur et puis ont commencé leur contrôle. Celle qui s'est occupé de mon wagon a commencé par mon voisin... qui n'avait pas eu le temps d'acheter son billet. C'est là que tout a commencé.
     Selon lui, il n'avait pas eu le temps d'acheter son billet car il était trop en retard, mais je vous rappelle qu'il a eu le temps d'aller en tête de train. De plus, si ma mémoire est bonne, il est arrivé facile 5 min avant le départ du train, alors selon moi, il y avait beaucoup de foutage de gu*ule dans l'histoire, mais j'ai préféré ne pas dire ce que j'en pensais et bien mal m'en a pris.
     L'homme en question est demandeur d'emploi. À ce titre, il a droit au Chéquier Régional Vers l'Emploi (pour ceux qui n'ont jamais eu la chance d'être intimes avec Paul, il s'agit d'un chéquier de 20 chèques permettant de voyager gratuitement dans notre région afin de nous déplacer pour trouver du travail. En gros, pour chaque aller, on donne un chèque (si besoin, on ajoute un justificatif telle qu'une convocation) on donne notre date de départ et en échange, on a droit à un billet de train. Donc bien évidemment, il faut passer par les guichets). Cependant, selon lui il n'avait pas le temps d'acheter son billet, lors du contrôle (et non lors du premier passage des contrôleurs comme spécifié à chaque départ) il a donc tendu son CRVE à la contrôleuse, pour montrer sa bonne foi. Bien entendu, elle n'a pas pu prendre son chèque, puisqu'elle n'en a pas le pouvoir ni les moyens technologiques d'ailleurs mais elle lui a proposé de payer son billet au tarif "à bord" (c'est-à-dire +10€) et non au tarif "contrôle" comme elle aurait logiquement dû le faire. Mais il ne lui en a pas du tout été reconnaissant. Il a insisté, a essayé de l'avoir par les sentiments mais elle faisait déjà le maximum pour lui, elle ne pouvait pas prendre son chèque et encore moins le laisser sans billet.
     Le problème a commencé à vraiment se poser parce qu'il n'avait pas de liquide. Elle lui a donc rédigé un PV. Il a insisté, a essayé de négocier, mais elle ne pouvait pas faire grand chose d'autre. Finalement, après qu'elle ait bien insisté à lui demander s'il n'avait pas d'argent, il a répondu qu'il avait une carte de crédit. Pendant qu'il la cherchait, elle a annulé le PV et a recommencé la manipulation pour établir un billet au tarif "à bord". Mais la carte du monsieur ne passait pas (petite précision utile pour la suite : le monsieur en question est un ressortissant étranger ayant la nationalité d'un pays d'Afrique Noire), elle a donc recommencé le PV. Après un bon moment d'interruptions diverses de la part du monsieur et d'insistances nombreuses de la part de la contrôleuse pour savoir s'il n'avait vraiment rien en liquide, il lui dit qu'il a une autre carte de crédit. Elle annule donc à nouveau le PV, et recommence le billet.
     Sur cela, arrivent trois policiers de la Police Aux Frontières. Alors que la dame ne l'a quitté que le temps de me contrôler pendant qu'il cherchait sa carte (d'ailleurs, j'ai été très vexée qu'elle croit que je lui fasse le même coup que le mec tout ça parce que je m'étais trompée et lui avais donné mon billet aller avec mon CRVE alors que je rentrais à NewCity), il lui a demandé pourquoi elle avait appelé les policiers, alors même que les premiers mots du PAF étaient "On s'est trompés, c'est pas à VilleQuelconqueSurLeParcous mais à NewCity". Bref, elle lui a donc expliqué toujours aussi calmement que non, ils sont venus lui parler mais qu'elle ne les avait pas appelé. Comme le gars était toujours aussi bouché (oui parce qu'ils ont passé un moment à débattre, il lui expliquait qu'il avait son billet en montrant son CRVE, elle lui répondait que non, que ça n'équivalait pas à un billet, blablabla), le PAF est venu à l'aide de la contrôleuse en lui expliquant que non, elle ne les avait pas appelés, qu'ils n'étaient pas là pour lui. Réponse du gars : "Mêle-toi de tes affaires, je ne te parle pas à toi". Inutile de vous préciser que le PAF n'a pas apprécié. Il essaye de faire l'homme le respecter mais rien à faire, l'autre lui demande de quel droit il lui adresse la parole, qu'il est en règle, qu'ils n'ont pas le droit de l'ennuyer, qu'il a son billet. Là, la controleuse intervient "Non, vous n'avez pas de billet _ Si ! _ Ce n'est pas un billet _ Je n'ai pas eu le temps de l'acheter _ Blablabla _ Vous ne voulez pas prendre mon chèque _ Blablabla Je ne peux pas blablabla Vous êtes donc dans l'incapacité de payer _ Ne dites pas que je suis incapable, j'ai DEUX cartes de crédit mais elles ne passent pas _ Oui, donc vous êtes dans l'incapacité de payer, vous voulez bien, mais vous êtes dans l'incapacité de payer _ Blablabla". Le gars s'en prend à nouveau au PAF qui lui explique qu'il est policier et qu'il a donc le droit de lui parler, de se renseigner et que, d'ailleurs, il voulait sa pièce d'identité. Réponse : "Non". Là, le PAF a perdu son calme (faut dire que depuis le début le gars lui adresse la parole violemment), le gars se vexe que le PAF lui parle aussi mal... Pendant ce temps-là, la contrôleuse, entre les deux, qui continuait à rédiger le PV a fini et donne donc le titre de séjour du monsieur au PAF qui s'en va sur la plate-forme pour contacter le PC et vérifier la validité du titre. Le monsieur s'en prend donc à la contrôleuse, lui demande pourquoi elle a donné son titre, elle lui répond tout simplement que le PAF le lui a demandé (de toutes les façons, quand l'homme lui avait répondu non, le PAF s'étaitpenché par-desssus l'épaule de la contrôleuse pour lire le nom de l'homme), il se calme un peu, mais quand un des PAF qui était parti rejoindre son collègue sur la plate-forme revient, il s'en prend à lui, lui demande de quel droit il a pris sa pièce d'identité (alors que c'est son collègue qui est toujours sur la plate-forme en train de vérifier son identité). Il était jusqu'alors comme son deuxième collègue : assez exaspéré ; mais le gars a fini par arriver à bout de sa patience quand il l'a accusé de délit de faciès (alors que je rappelle qu'au début les 3 PAF ont simplement glissé un mot à la contrôleuse et sont restés sur place, tranquillement, sans rien faire). Sur ça, le premier PAF est revenu, lui a rendu son titre de séjour en lui disant que c'était bon mais en lui rappelant tout de même que les vérifications d'identité faisaient partie de ses fonctions puis ils sont tous les 4 partis tranquillement. Le gars a tout de même continué à protester en disant qu'ils n'avaient pas le droit, que ce n'était pas juste, qu'il ne se laissait pas faire "Non mais !", assez fier de sa réaction.
     Cet homme, c'est l'illustration parfaite du type de personnes que je ne supporte pas : pas tout à fait honnête, pas vraiment dans son droit mais insistant, et pour finir, prenant sa couleur de peau comme prétexte à tout ce qu'il considère comme injuste. Je vais peut-être choquer mais égoïstement, c'est le genre de Noirs que je ne supporte pas, trop peur des amalgames faits

Y'a qu'à voir la contrôleuse qui pensait que je tentais aussi de resquiller.

29 mars 2012

D'être faible

     Je vous ai déjà parlé de mon incapacité à dire "non". Ces derniers temps, j'ai constaté que certains de mes amis en profitaient largement. Ils ne reviennent vers moi uniquement quand ils ont besoin de moi. Et faut pas croire, ils ne font même pas semblant de savoir comment je vais. Non, s'ils ont besoin que je les réconforte, ils y vont direct, droit au but. Et moi, comme une imbécile, je m'y emploie avec le sourire. Que voulez-vous, j'aime faire plaisir. J'aime rendre les gens heureux, j'aime aider les gens. Et c'est d'autant plus appréciabe quand il s'agit de personnes que j'aime. Alors je les aide avec le sourire et limite je les invite à ne pas hésiter à revenir si le besoin s'en faisait ressentir. Et vous vous en doutez, ils n'hésitent pas une seconde à venir chercher le réconfort ou l'aide de RosY.
     Alors parfois, j'ai des crises d'orgueil. Parce que c'est vrai, j'aime faire plaisir, mais je ne supporte pas qu'on se paie ma tête. Encore moins quand il s'agit de mes amis. Alors parfois, c'est vrai, je dis non, je réponds absente aux sollicitations de ces personnes. Mais soyons honnêtes, je suis faible, j'aime faire plaisir, alors il y a toutes les chances que je réponde présente la prochaine fois, me faisant moi-même passer en dernière pour être totalement présente pour eux. C'est toujours la même chose, alors pourquoi changeraient-ils leur manière de profiter de moi d'agir ? Si je les "déteste" d'agir ainsi, je me déteste encore plus de me laisser faire. Et pourtant...

Pourtant il y a peu de chances que ça change.

26 mars 2012

De se sentir flouée

     Il y a de l'abus. Il y a sérieusement de l'abus. Il y a quelques temps, j'ai appris que la municipalité prend en charge une partie de l'abonnement de bus pour les demandeurs d'emploi. J'ai donc fait toutes les démarches (avec tous les A/R à la mairie que ça implique) et me suis inscrite. Depuis lors, je payais mon abonnement mensuel à 7€ au lieu des 39€80 habituels. Vous conviendrez qu'il s'agit d'une économie non négligeable.
     Pour bénéficier de ce tarif, tous les mois je devais me rendre à la mairie, attendre pendant une plombe et montrer ma carte afin de récupérer mon chèque. Ce chèque, je devais ensuite l'emmener à l'agence de la compagnie de transports en commun de New City et compléter les 7€ manquants afin que ma carte soit créditée d'un mois de voyages illimités. Il y a 2 mois, quand je suis allée à la mairie, la dame qui m'a reçue m'a informée qu'à partir du mois suivant, je n'aurais qu'à me rendre directement à l'agence (qui est à 5 min de chez moi alors que la mairie est à 20 min à pied et en plein dans les travaux (donc sujette à des déviations plus ou moins longues)) mais que le forfait passait à 10€. Bon, c'est 3€ de plus, mais ça reste toujours très avantageux et ça évite les A/R inutiles.
     Seulement voilà, la semaine dernière j'en ai apprise une de bonne. Dorénavant, si on crédite sa carte le 20 du mois, on ne pourra s'en servir qu'à partir du 1er du mois suivant. En attendant, on pouvait toujours acheter des allers simples ou des tickets 10 voyages (à tarif avantageux pour les amis de Pôle). C'est là que je trouve que le vol commence. Personnellement, il m'arrivait de ne pas utiliser le ticket d'un mois car je pouvais prendre un mois du 20/01 au 20/02 et d'avoir besoin de prendre le bus ou le tram uniquement le 10/03. J'économisais donc ainsi un mois. Avec leur nouveau système, je devrai débourser 10€ tous les mois même si au final je n'ai pas autant besoin des transports tous les mois. Je ne pense pas que ce système se limite aux demandeurs d'emploi, mais c'est tout autant injuste pour une personne qui va au travail en bus et qui se prend 15 jours de vacances "au mauvais moment". Toujours s'en mettre encore plus dans les poches alors que leurs travaux de tram qui s'éternisent (2 ans tout de même et ce n'est pas fini) nous contraignent paradoxalement à ne pas prendre le tram parfois parce qu'il est coupé sur le mauvais tronçon, à être en retard à des rendez-vous parce que leurs navettes de substitution restent à désirer... OK, il faut payer les travaux, mais augmentez les coûts de revient pour nous une fois qu'on peut les apprécier sinon on se sent vraiment arnaqués.

Bon ben vivement le 1er avril que je puisse à nouveau voyager

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